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MCG 19920166-2117
MCG 19920166-2117

Soldat

Boyle, Edward George

Unité

Princess Patricia's Canadian Light Infantry

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

343893

naissance

1898/01/30

Cobden, Ontario, Canada

mort

1977/02/17

Santa Monica, Californie, Etats-Unis d'Amérique

la tombe

Santa Monica, Californie

le sexe

Homme

Edward George Boyle est né le 31 janvier 1898 à Cobden, en Ontario. Il est fils de Robert, harnacheur, et de Mary Boyle. Il est le dernier des cinq enfants de la famille.

Le 9 août 1916, lorsque Edward se rend à Ottawa pour se joindre au Corps expéditionnaire canadien (CEC), il déclare exercer le métier de cultivateur, et habite toujours avec sa famille à Cobden. En 1916, sa mère est déclarée décédée, et Edward nomme son père comme plus proche parent. Il s’enrôle dans la 73e batterie de l’Artillerie canadienne de campagne et quitte le Canada le 28 avril 1917 à bord du SS Olympic. Il débarque au Royaume-Uni une semaine plus tard. Il est affecté au 9e bataillon de réserve et passe une partie de l’année à servir au dépôt. Toutefois, en août 1917, il est muté à la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), et se joint à sa nouvelle unité en France à partir de novembre. Peu de temps après, il contracte une amygdalite et doit être hospitalisé durant la majeure partie du printemps 1918. En avril 1918, il est de retour sur le champ de bataille et, en août, il accompagne la PPCLI et le Royal Canadian Regiment pour prêter main-forte aux opérations britanniques à Amiens, au début de l’offensive des Cents jours. Au cours de la période du 9 au 15 août, le PPCLI reçoit l’ordre d’assister certaines unités britanniques pour tenter de repousser les Allemands hors de Parvillers. Le tribut à payer pour cette intervention est lourd : 23 soldats tués et 122 blessés ou portés disparus. Le soldat Boyle fait partie des blessés : il est gravement atteint par un tir de mitrailleuse dans l’aine droite, le 14 août. Après un séjour à l’hôpital militaire fixe No 3, à Rouen, où son état est stabilisé, il est évacué au Royaume-Uni à l’hôpital canadien de Kent, après un court séjour à Epsom. À la fin janvier 1919, il est déclaré invalide et doit retourner au Canada où il est admis au centre hospitalier de l’Université Queen's pour entreprendre une réadaptation. Il est ultimement libéré à Kingston en étant jugé médicalement inapte, le 14 avril 1919.

Durant son séjour à Kingston, le soldat Boyle épouse Doris Franell le 31 mars 1919 et déclare Toronto comme lieu de résidence et qu’il est étudiant. Son mariage ne dure pas. En 1921, il déménage aux États-Unis en s’installant dans la ville frontalière de Seattle, le 15 mars de la même année. Il trouve rapidement un emploi dans l’industrie du cinéma en travaillant au début à installer des décors et accessoires et plus tard, en faisant la conception de décors. En 1939, il participe à la production du film Autant en emporte le vent, pour lequel il ne reçoit aucun crédit. En 1940, il se remarie, avec Mary Bowie, qui a un fils de 10 ans, et habite à Santa Monica. Il continue de travailler dans l’industrie du cinéma, en participant à plus d’une centaine de productions et, en 1960, il remporte un Oscar des meilleurs décors pour le film La Garçonnière. Il récolte également six autres nominations aux Oscars. En 1962, il est naturalisé citoyen américain, et décède à Los Angeles, le 17 février 1977. Il est enterré à Santa Monica, en Californie.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire