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James Peter Quinn Major O.M. Learmonth, The Victoria Cross MCG 19710261-0547 Collection Beaverbrook d’art militaire Musée canadien de la guerre
James Peter Quinn Major O.M. Learmonth, The Victoria Cross MCG 19710261-0547 Collection Beaverbrook d’art militaire Musée canadien de la guerre
MCG 19920166-1413
MCG 19920166-1413

Major

Learmonth, Okill Massey

Unité

2e bataillon d'infanterie canadien (Eastern Ontario)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

22893

naissance

1894/02/22

Québec, Québec, Canada

mort

1917/08/19

France

la tombe

cimetière communal de Nœux-les-Mines, France

le sexe

Homme

Okill Massey Learmonth est né à Québec le 20 février 1894.

Employé du ministère du Trésor du Québec, il s’engage dans le 2e bataillon d'infanterie canadien (Eastern Ontario) au camp de Valcartier, au Québec, le 29 septembre 1914. Learmonth embarque pour l’Europe avec le premier contingent du Corps expéditionnaire canadien le 3 octobre 1914. Le contingent poursuit son entraînement dans la plaine de Salisbury pendant quatre mois avant d’être envoyé en France en février 1915. Peu après, les Canadiens participent pour la première fois à une bataille importante, la seconde bataille d’Ypres (22-25 avril 1915).

Le 4 juin 1915, Learmonth est promu au grade de caporal suppléant. Le 6 mai 1916, il devient caporal. Un mois plus tard, le 13 juin 1916, un éclat d’obus l’ayant blessé à la main, il est envoyé au Royal Free Hospital en Angleterre pour y être soigné. Learmonth est promu au grade de lieutenant intérimaire pendant qu’il est à l’hôpital. Puisque sa blessure tarde à guérir et qu’il est surmené – ayant passé beaucoup de temps au front – le 30 juin 1916, une commission médicale recommande de lui accorder une permission pour qu’il puisse passer quelques temps au Canada. Ce congé lui est accordé, et le 5 juillet 1916, Learmonth embarque pour le Canada.

Learmonth retourne en Angleterre le 28 septembre 1916 et est affecté au 12e bataillon de réserve, à Shorncliffe, avant d’être transféré à son ancienne unité, le 2e bataillon, en octobre. Le 4 mai 1917, il est promu au grade de capitaine temporaire. Onze jours plus tard, on lui confie le commandement d’une compagnie, et il devient major intérimaire. Le 14 août 1917, Learmonth reçoit la Médaille militaire pour ses actions pendant la prise du village de Fresnoy, en France, en mai 1917. Le 18 août 1917, il est blessé à l’avant-bras droit et à la jambe lors d’une contre-attaque allemande quand il défend une position reprise depuis peu sur la cote 70. Selon les documents disponibles, bien que blessé et soumis à un tir nourri, Learmonth s’est dressé sur le parapet de la tranchée que lui et ses hommes défendaient et, attrapant les grenades lancées par les Allemands, les a relancées dans leur direction. Quand ses blessures l’ont forcé à cesser le combat, il a encore refusé d’être transporté derrière les lignes. Il a plutôt donné des instructions et des conseils à ses officiers subalternes. On l’a finalement transporté au poste d’évacuation sanitaire no 7, où il est mort le lendemain des suites de ses blessures. Pour ses actions sur la cote 70, on lui a décerné la Croix de Victoria à titre posthume.

Okill Massey Learmonth est enterré au cimetière communal de Nœux-les-Mines, en France.

Croix de Victoria

« Pour bravoure très insigne et dévouement exceptionnel au devoir. Lors d’une contre-attaque soutenue contre nos nouvelles positions, et tandis que sa compagnie était momentanément surprise, cet officier a chargé aussitôt l’ennemi et en est venu à bout tout seul. Plus tard, il a mené un combat furieux contre l’ennemi qui avançait. Malgré un tir de barrage intense et des blessures mortelles, il s’est tenu debout sur le parapet de la tranchée, a bombardé l’ennemi sans arrêt et a dirigé la défense de manière à inspirer à ses hommes un esprit de résistance à toute épreuve. À plusieurs reprises, cet officier très brave a même attrapé des bombes qui lui étaient lancées et les a renvoyées à l’ennemi. Quand il ne pouvait plus poursuivre le combat à cause de ses blessures, il a encore refusé d’être transporté derrière les lignes et a continué de donner des ordres et de précieux conseils à ses officiers subalternes. Enfin, il a délégué toutes ses responsabilités avant d’être évacué vers l’hôpital où il est mort. »

– London Gazette, 6 novembre 1917, supplément 30372

Croix militaire

« Pour bravoure insigne et dévouement au devoir. Découvrant qu’il était l’officier le plus expérimenté de son bataillon présent après avoir atteint le dernier objectif d’une attaque, il s’est montré très habile à gérer la situation, dirigeant la consolidation et effectuant lui-même des reconnaissances audacieuses sous un tir nourri. Son sang-froid et ses ressources ont permis de repousser une contre-attaque musclée, et il a tout ce temps donné un formidable exemple. »

– London Gazette, 14 août 1917, supplément 30234

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire