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MCG 19920166-2305
MCG 19920166-2305

Soldat

Beaudoin, Frederick Rodolphe de Lovelace

Unité

2e Canadian Motor Machine Gun Brigade

Branche

Corps de mitrailleurs canadien

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

503824

naissance

1897/01/02

Montréal, Québec, Canada

mort

1977/08/12

Ottawa, Ontario, Canada

la tombe

cimetière Beechwood, Ottawa, Ontario

le sexe

Homme

Frederick Rodolphe de Lovelace Beaudoin est né le 2 janvier 1897 à Montréal de Rodolphe, comptable, et d’Emily Beaudoin. Frederick est cité dans les recensements de 1901 et de 1911 comme résidant en tant que pensionnaire à Montréal avec ses parents et une jeune sœur. Quand la guerre éclate en 1914, il y a trois autres filles dans la famille. Frederick entre au Corps expéditionnaire canadien (CEC) le 23 février 1916 à Montréal, indiquant que son occupation civile est celle d’un commis. Son père entre également au CEC en même temps.

Beaudoin est enrôlé dans le Centre de formation du Génie canadien mais, à son arrivée au Royaume-Uni en août 1917, il est muté au 10e Bataillon de réserve à Shorncliffe. Après un certain temps en Angleterre, il accepte d’être envoyé en France en septembre 1917, où il est muté au 22e bataillon d'infanterie canadien (French Canadian). Près d’un an plus tard, le 31 août 1918, il est muté de nouveau au 2e Corps canadien de mitrailleuses motorisées, qui vient d’être mis sur pied en juin de la même année. Lorsque Beaudoin rejoint l’unité, elle se trouve dans le secteur d’Arras - Cambrai pour préparer l’assaut, qui est lancé le lendemain. A partir de ce moment, l’unité, qui fait partie du corps de mitrailleuses motorisées de Brutinel, est en activité constante, allant jusqu’aux environs de Mons, à la fin de la guerre. L’unité semble avoir été organisée en batteries comme une unité d’artillerie et servait apparemment à appuyer l’avancée de l’infanterie au moyen de tirs directs et indirects de mitrailleuses. Bien que le nombre de victimes ait été important, Beaudoin ne subit aucune blessure physique.

Beaudoin demeure en France jusqu’en 1919 et ne retourne au Royaume-Uni que le 7 mars de la même année. Il est rapatrié au Canada le 6 mai 1919 et libéré du CEC dix jours plus tard. Il retourne vivre avec sa famille qui avait alors déménagé à Ottawa. En 1921, il vivait avec ses parents et ses trois sœurs sur la rue Nelson et travaillait à nouveau comme commis. Le 21 avril 1926, il épouse Muriel Webster à Ottawa, où il a vraisemblablement continué de vivre. Il est décédé le 12 août 1977 et est enterré au cimetière Beechwood, à Ottawa.

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire