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MCG 19910109-908
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
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MCG 19930045-002
Collection d’archives George-Metcalf Musée canadien de la guerre
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MCG 19920166-2648
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Lieutenant

Honey, Samuel Lewis

Unité

78e bataillon d'infanterie canadien (Winnipeg Grenadiers)

Branche

Infanterie

Service

Corps expéditionnaire canadien

Numéro de service

402174

naissance

1894/02/09

Conn, Ontario, Canada

mort

1918/09/30

Bourlon, France

la tombe

l’extension britannique du cimetière communal de Quéant, France

le sexe

Homme

Samuel Lewis Honey est né à Conn, en Ontario, le 9 février 1894. Il est l’aîné des sept enfants de George E. et de Mette Blaisdell Honey.

Honey est professeur lorsqu’il s’engage dans le 34e bataillon d'infanterie canadien à Walkerton, en Ontario, le 22 janvier 1915. Après avoir suivi une formation initiale au Canada, il part en Angleterre avec son unité à bord du SS California le 23 octobre 1915, embarquant à Québec. Le bataillon arrive à Plymouth le 31 octobre 1915.

En Angleterre, Honey est transféré plusieurs fois, passant par le 11e bataillon de réserve et les 53e, 36e et 87e bataillons d’infanterie canadien avant d’être affecté au 78e bataillon d'infanterie canadien (Winnipeg Grenadiers). Au cours de cette période, il devient sergent. Il part pour la France le 13 août 1916. Le 26 avril 1917, Honey reçoit la Médaille militaire pour sa bravoure. Le London Gazette, qui annonce la nouvelle, ne donne aucun détail à ce sujet.

En mai 1917, Honey retourne en Angleterre pour y suivre une formation d’officier, et il deviendra lieutenant le 2 septembre 1917. Le 16 août 1917, pendant qu’il est en Angleterre, on lui décerne la Médaille de conduite distinguée pour ses actions sur la crête de Vimy.

Honey rejoint le 78e bataillon en France le 17 octobre 1917. On le décore de la Croix de Victoria pour sa conduite exemplaire entre le 27 et le 30 septembre 1918, au cours d’opérations menées dans le bois de Bourlon, en France, pendant l’offensive des Cent Jours.

Le 30 septembre 1918, Honey est mortellement blessé. La fiche sur les circonstances de sa mort précise : « Pendant qu’il participait à une attaque contre les positions ennemies près de Sailly, le matin du 30 septembre 1918, l’explosion d’un obus ennemi qui a atterri près de lui l’a mortellement blessé. Ses deux jambes ont été fracturées et sévèrement mutilées. On a soigné ses blessures et on l’a emmené à la 12e ambulance de campagne canadienne, où il est mort. »

Samuel Lewis Honey est enterré dans l’extension britannique du cimetière communal de Quéant, en France.

Médaille militaire

Pas de citation. London Gazette, 26 avril 1917, supplément 30036.

Médaille de conduite distinguée

« Pour bravoure insigne et dévouement au devoir. Quand le commandant de son peloton a été blessé, il a assuré le commandement, faisant avancer ses hommes malgré un tir épouvantable, jusqu’à ce que des pertes le force à se retrancher. Il a tenu sa position pendant trois jours, encourageant ses hommes en leur donnant un exemple remarquable. »

– London Gazette, 16 août 1917, supplément 30234

Croix de Victoria

« Pour bravoure très insigne pendant les opérations menées dans le bois de Bourlon du 27 septembre au 2 octobre 1918. Le 27 septembre, quand le commandant et tous les autres officiers de sa compagnie ont été touchés, le lieutenant Honey a pris le commandement et a adroitement réorganisé sous un tir nourri. Il a continué d’avancer avec ardeur et a atteint l’objectif. Puis, constatant que sa compagnie éprouvait des pertes sous le tir d’enfilade de mitrailleuses, il a repéré le nid de mitrailleuses et, seul, l’a pris d’assaut, s’emparant des armes et faisant dix prisonniers. Par la suite, il a repoussé quatre contre-attaques ennemies et, la nuit tombée, est parti seul encore une fois. Ayant repéré un poste ennemi, il a dirigé un groupe qui a pris le poste et trois canons. Le 29 septembre, il a dirigé sa compagnie avec beaucoup d’adresse et de hardiesse pour attaquer une position ennemie forte, et dans les jours qui ont suivi, il a continué de donner le même grand exemple de bravoure et d’abnégation. Il est mort des suites des blessures subies le dernier jour de l’attaque menée par son bataillon. »

– London Gazette, 6 janvier 1919, supplément 31108

La Collection du Musée canadien de la guerre comprend les artéfacts suivants pour ce récipiendaire