Unité
1re Compagnie canadiennes de forage de tunnels
Branche
Génie du Canada
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
75005
naissance
1891/05/02
Barry Docks, Royaume-Uni, Galles du Sud
mort
1960/11/22
la tombe
le sexe
Homme
Richard Albert Bennett est né le 2 mai 1891 à Barry Docks, Glamorgan, dans le sud du Pays de Galles, au Royaume-Uni, de Evan et d’Anna Bennett. Son père était libraire et commerçant. En 1911, Richard travaille comme commis dans la boutique de son père, mais plus tard cette année-là, il émigre au Canada, donnant son occupation comme bottier. Il se rend à Vancouver, où il trouve un emploi à l’American Boot Shop sur la rue Granville. Au moment de son attestation au Corps expéditionnaire canadien (CEC) le 7 novembre 1914, il déclare son occupation comme boucher.
Il entre dans le 29e bataillon d'infanterie canadien (Vancouver) et part pour le Royaume-Uni le 20 mai 1915 à bord du RMS Missambie. Le 17 septembre, l’unité se trouve en France. C’est vers cette époque que l’on constate la nécessité de creuser des tunnels. Le Canada réagit en mobilisant quelques compagnies au Canada et une autre à partir de troupes sur le terrain. Bennett est réaffecté à la 2e Compagnie canadienne de tunneliers au mois de mai de la même année. Il passe également quelque temps au sein de la 1re Compagnie canadienne de tunneliers. En janvier 1917, il est muté en permanence à la 1re Compagnie canadienne de tunneliers. Les compagnies de construction de tunnels étaient employées par l’armée britannique, selon les besoins, et les Canadiens travaillaient souvent de concert avec les unités australiennes, britanniques et néo-zélandaises. Leur plus importante opération fut le minage massif de la crête de Messines, le 7 juin 1917.
Au début de novembre 1917, la 1re Compagnie canadienne de tunneliers est employée à La Clyte, en Belgique (juste au sud-ouest d’Ypres), devant le 1st Australia and New Zealand Army Corps de la 5e Division britannique qui étaye des tranchées pour préparer la bataille de Passchendaele. Dans la nuit du 2 novembre, l’unité subit un important bombardement au gaz. Bennett subit des brûlures au bras gauche, une perforation du tympan et des inflammations des poumons et des yeux causées par le gaz. Il est d’abord évacué à l’Hôpital général australien n° 2 en Belgique, puis au Royaume-Uni pour y être soigné. Ses brûlures au bras et à l’œil ont finalement été guéries, mais il n’a jamais complètement récupéré l’ouïe de son oreille gauche et il est alors classé comme étant apte uniquement au service dans la zone arrière. Après sa démobilisation, Bennet choisit de rester au Royaume-Uni et est libéré du CEC au Royaume-Uni pour retourner chez ses parents, à Cardiff.
En 1921, il revient au Canada à bord du paquebot du CP Empress of Britain pour rejoindre son frère qui était déjà à Vancouver. Son formulaire d’immigration indique qu’il exerce le métier de boucher. Le 19 Juin 1933, il épouse une Mlle Agnes E. May à Vancouver et à ce moment-là, il travaille comme commis. Il est décédé à Vancouver le 22 novembre 1960.