Unité
44e bataillon d'infanterie canadien
Branche
Infanterie
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
naissance
1889/12/18
Comté dePeel, Ontario, Canada
mort
1917/04/12
Vimy, France
la tombe
cimetière de la Station de Villers, à Villers-au-Bois, France
le sexe
Homme
Norman Howard Pawley est né dans le comté de Peel, en Ontario, le 18 décembre 1889. Il est le fils de William Henry et de Margaret Pawley.
Avant la guerre, Pawley travaille dans le domaine des sciences agricoles. Le 3 mai 1916, il reçoit une commission de lieutenant dans le 195ebataillon d'infanterie canadien à Regina, en Saskatchewan. Après avoir suivi une formation initiale au Canada, Pawley et son unité partent en Angleterre à bord du SS Empress of Britain, embarquant à Halifax, en Nouvelle-Écosse le 31 octobre 1916.
Le bataillon de Pawley débarque à Liverpool le 11 novembre 1916. À son arrivée en Angleterre, il est intégré au 32e bataillon de réserve. Les bataillons de réserve fournissent des renforts aux unités canadiennes qui sont déjà en campagne, et Pawley sera envoyé au 44e bataillon d'infanterie canadien. En France, il reçoit la Croix militaire pour ses actions pendant un raid sur une tranchée allemande.
Le 12 avril 1917, quand son bataillon attaque des positions allemandes sur le « Pimple » (le bourgeon, le point le plus élevé de la crête de Vimy), Pawley est blessé à la tête et à l’épaule par des éclats d’obus. Il meurt avant que ses camarades puissent le transporter à un poste de secours. Ce jour-là, les 44e et 50e bataillons réussissent à s’emparer des dernières positions fortes allemandes sur les points les plus hauts de la crête de Vimy. En même temps, le 44e bataillon capture 77 prisonniers et s’empare de quatre mitrailleuses et de trois minenwerfers (mortiers).
Norman Howard Pawley est enterré au cimetière de la Station de Villers, à Villers-au-Bois, en France.
Croix militaire
« Pour bravoure insigne et dévouement au devoir pendant un raid sur les tranchées de l’ennemi. Il a dirigé ses hommes avec beaucoup d’entrain, et il s’est emparé lui même d’une mitrailleuse ennemie. Plus tard, il a fait un prisonnier et l’a amené. »
– London Gazette, 23 mars 1917, supplément 30001