Unité
Branche
Corps de mitrailleurs canadien
Service
Corps expéditionnaire canadien
Numéro de service
3037963
naissance
1897/06/11
McKellar, Ontario, Canada
mort
1986/01/19
Harris Township, Ontario, Canada
la tombe
New Liskeard Pioneer Cemetery
le sexe
Homme
Claude Fabian Ball est né le 11 juin 1897 à McKellor, en Ontario, de Herbert J. et d’Annie Ball (née Houston). Il était alors le troisième enfant de la famille de ce fermier. La famille s’est agrandie de trois autres enfants avant la mort de son père en 1906 et les fils ont continué à entretenir la ferme familiale. Un jeune frère, Gordon, qui était actif dans la milice locale, entre au Corps expéditionnaire canadien (CEC) en 1916 et est envoyé outre-mer. Claude et ses frères et sœurs ont continué de travailler à la ferme.
Claude est recruté en vertu des dispositions de la Loi du service militaire de 1917 et s’enrôle au CEC à Toronto le 15 mai 1918, pour ensuite rejoindre le 1st Central Ontario Regiment. Il est envoyé en Angleterre à bord du HMT Carnavonshire en août de la même année et est affecté au Canadian Machine Gun Depot à Seaforth le 13 septembre 1918 où il passe le reste de la guerre. Mis à part une entorse à la cheville lors d’une partie de baseball et un épisode d’oreillons, le soldat Ball ne fut jamais envoyé dans une zone de combat. De ce fait, il n’avait droit qu’à la Médaille de guerre britannique. On ne peut en dire autant de son frère cadet, tué en France au début de l’Offensive des 100-jours en août 1918. Claude est rapatrié au Canada, arrive à Halifax le 20 juin 1919 et est démobilisé à Toronto le 22 juin.
La famille est restée en grande partie ensemble et, en 1921, Claude vit avec sa mère, ses trois frères et sœurs et un locataire dans le canton de Harris, dans le district de Timiskaming. Toutefois, leurs occupations sont indiquées comme ouvriers agricoles, ce qui suggère qu’ils n’étaient plus fermiers. Il n’est pas clair qu’il se soit jamais marié. Il est décédé le 19 janvier 1986 et est enterré au New Liskeard Pioneer Cemetery. La pierre tombale porte le nom de sa mère ainsi que celui de Claude et de quatre de ses cinq frères et sœurs (Gordon étant enterré en France), ce qui évoque une famille dont les membres vécurent ensemble jusqu’à leur mort.