La pêche à la « morue verte » sur le Banc
La pêche à la « morue
verte » se fait sur des navires en pleine mer,
principalement sur le Grand Banc de Terre-Neuve.
a morue pêchée
est immédiatement étêtée,
éviscérée, salée et empilée dans
la cale du navire. Cette morue dite « verte »
est simplement de la morue salée. On appelle également
cette pêche « pêche errante », car
arrivé sur le Banc, le pilote laisse dériver son
navire suivant les déplacements des poissons.
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La pêche à la morue sur le Banc,
XVIIIe siècle
Tiré du Traité général des pesches,
par Duhamel du Monceau, 1772
(Bibliothèque nationale du Canada)
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Ces navires banquais de petit tonnage comptent un équipage
d'une vingtaine d'hommes, dont dix à douze pêcheurs
à la ligne. Les autres membres d'équipage
préparent le poisson, le salent et l'empilent dans la cale.
À la fin d'une campagne de trois à six mois, le
navire revient à son port sans avoir touché la terre.
La « morue verte » était le poisson
préféré des Parisiens et des Français
des provinces du Nord.
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Les pêcheurs sur un navire banquais (détail),
XVIIIe siècle
Les pêcheurs d'un navire de Normandie sont protégés
du vent et des embruns par des « theux » en forme de
niche. Un novice achemine les prises aux hommes qui préparent la
morue avant le salage dans la cale. Un mousse les assiste.
Tiré du Traité général des pesches,
par Duhamel du Monceau, 1772
(Bibliothèque nationale du Canada)
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Morue verte appelée aussi morue ronde
à la française
Tiré du Traité général des pesches,
par Duhamel du Monceau, 1772
(Bibliothèque nationale du Canada)
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