La pêche à la « morue séchée »
La pêche à la « morue
séchée » se fait à bord de chaloupes,
surtout le long des côtes de Terre-Neuve, du Labrador, autour de
la péninsule gaspésienne, de la baie des Chaleurs et du
Cap-Breton.
ette pêche est
aussi appelée « pêche sédentaire »,
car l'équipage européen, comprenant plus de cent hommes,
s'installe sur la côte, du printemps jusqu'à l'automne.
Les pêcheurs aménagent la grève, construisent un
quai pour décharger le poisson et des cabanes pour se loger.
La morue fraîchement pêchée est
éviscérée, salée et séchée
sur la grève. À l'automne, la morue sèche est
transportée vers les ports du sud de la France, vers l'Espagne,
le Portugal ou d'autres pays de la Méditerranée.
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Établissement de pêche à la
« morue séchée », XVIIIe
siècle
La préparation et le séchage de la morue
D'après le Traité général des pesches,
par Duhamel du Monceau dans Encyclopédie, planches des
pêches (Paris, Éditions Panckoucke, 1793)
(Collection de Nelson Cazeils, Biarritz, France)
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Après 1650, des habitants-pêcheurs de Nouvelle-France et
les boatkeepers de Terre-Neuve, résidant en permanence sur les
côtes, pratiqueront également ce type de pêche.
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La pêche en chaloupe, XVIIIe
siècle
D'après le Traité général des pesches,
par Duhamel du Monceau dans Encyclopédie, planches des
pêches (Paris, Éditions Panckoucke, 1793)
(Collection de Nelson Cazeils, Biarritz, France)
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Morue séchée appelée aussi
morue plate à l'anglaise
Tiré du Traité général des pesches,
par Duhamel du Monceau, 1772
(Bibliothèque nationale du Canada)
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