Chevaux au fond
Dans toutes les mines de la Nouvelle-Écosse, depuis
les tout premiers temps jusqu'à la fin de la
Deuxième Guerre mondiale, c'étaient les chevaux
qui fournissaient habituellement la force motrice. D'ordinaire,
ils entraient dans les mines à l'âge d'environ 3 ans
et ils y passaient le reste de leur vie de travail. On construisait
des étables souterraines et, dans certains gros charbonnages,
jusqu'à 100 chevaux travaillaient en même temps.
Les chevaux tiraient les berlines le long des rails à
écartement étroit qui allaient du front de taille
au puits, où des treuils à vapeur montaient le
charbon jusqu'à la surface. Au moment de son engagement,
chaque mineur recevait un numéro de contrôle qui
était marqué à la craie sur les berlines qu'il
remplissait. Ce numéro facilitait l'attribution à
chaque mineur de la production qui lui revenait, procédé
que contrôlait soigneusement le peseur.
L'histoire du Canada en images, Volume 55 «
L'exploitation charbonnière en nouvelle-écosse
jusqu'en 1925 » par D.A. Muise (1981).
Source: Cape Breton Miners' Museum, Glace Bay
Horses Underground
Horses were the common source of motive power in all Nova Scotia
mines from the earliest times until the end of World War II.
Usually they entered the mines at about age three and the
remainder of their working lives were spent there. Underground
stables were constructed and some large collieries had as many as
a hundred horses working at one time.
The horses pulled boxcars along the narrow gauge tracks which
reached from the face to the levels where steam-driven winches
hauled the coal to the surface. At the time of his hiring, every
miner was assigned a check number and it was chalked on the boxcars
he filled. This number facilitated the crediting of the miner's
work, a process which was carefully monitored by a checkweighman.
Canada's Visual History, Volume 55 "Coal Mining in Nova
Scotia to 1925," by D.A. Muise (1981).
Courtesy: Cape Breton Miners' Museum, Glace Bay
|