À bord du train de berlines
Dans les mines profondes à galeries inclinées,
si communes en Nouvelle-Écosse, le voyage jusqu'au front
de taille faisait partie du travail quotidien. Nous voyons ici
une équipe de mineurs rassemblée sur le train de
berlines qui va les emporter pour un voyage souterrain de 2
à 3 milles (3 à 5 km). Dans certaines mines, ce
voyage pouvait prendre jusqu'à une demi-heure avec de
nombreux arrêts pour faire descendre les ouvriers aux
différents niveaux. Une des premières demandes
du syndicat a été que le temps du voyage dans la
mine soit considéré comme faisant partie du jour
ouvrable normal. C'était important pour les employés
qui étaient payés à l'heure. Les contractuels
(les mineurs qui extrayaient le charbon et le chargeaient)
étaient payés en fonction de la quantité
de charbon chargée en un temps donné et ils
pouvaient normalement quitter la mine après avoir
terminé leur travail. Il y avait un conflit permanent
entre les mineurs et les exploitants de la mine au sujet de la
liberté individuelle du mineur et des conditions de travail;
naturellement, les mineurs essayaient d'avoir plus de liberté.
En particulier, ils revendiquaient le droit de déposer leurs
outils lorsqu'ils pensaient qu'ils avaient suffisamment
travaillé pour la journée. Cette photographie
montre des hommes de la Joggins Colliery. Elle parut dans The
Canadian Mining Journal, en 1909.
L'histoire du Canada en images, Volume 55 «
L'exploitation charbonnière en nouvelle-écosse
jusqu'en 1925 » par D.A. Muise (1981).
Source: Bibliothèque nationale du Canada
On the "Man Rake"
In the deep slope mines which were so common throughout Nova Scotia
the journey to the coal face was a routine part of the worker's day.
Here we see a shift of miners assembled on the "man" or "riding rake"
for the two to three-mile (three to five-kilometre) journey
underground. In some mines the trip could take as long as half
an hour, with many stops to let the men off at the various levels.
One of the early union demands was that travelling time in the mine
be credited as a part of the normal working day. This was important
for datal employees who were paid by the hour. Contract men the
miners who cut and loaded the coal were paid according to how much
coal was loaded in a given time and they were normally free to leave
the mine upon completion of their work. There was constant conflict
between miners and mine operators over the freedom of the individual
miner and the terms of work; the miners, of course, constantly
attempted to expand the freedom, especially the right to put down
their tools when they felt that they had worked enough for one day.
This photograph shows men at the Joggins Colliery and appeared in
The Canadian Mining Journal for 1909.
Canada's Visual History, Volume 55 "Coal Mining in Nova
Scotia to 1925," by D.A. Muise (1981).
Courtesy: National Library of Canada
|