Le commerce des fourrures ne peut exister sans les Amérindiens qui imposent leurs méthodes de traite et leurs exigences commerciales aux Européens. Pour obtenir la clientèle amérindienne, les Européens doivent manufacturer des objets convenant à la culture amérindienne. Les Amérindiens négocient avec les marchands des divers postes de traite de la Nouvelle-Angleterre et de la Compagnie de la baie d'Hudson qui font tout en leur pouvoir pour obtenir la faveur des Amérindiens. Pour attirer les Amérindiens, les marchands leur offrent des cadeaux. Fumer le calumet et échanger des wampums (en anglais seulement) avant d'effectuer un échange est une tradition amérindienne précédant l'arrivée des Européens. Ces dernières doivent s'y soumettre s'ils désirent faire le traite des fourrures. | |
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Les peaux et pelleteries exportées en Europe servent surtout à faire des articles de luxe. D'autre part, les Amérindiens se procurent d'abord des articles utiles. La marchandise de traite est composée d'environ 60 pour 100 de textiles, 25 pour 100 d'armes et d'outils, 6 pour 100 d'alcool, 3 pour 100 de bijoux de traite, et de 2 pour 100 de tabac. | |
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La rencontre de deux civilisations (en anglais seulement) entraîne toujours des échanges d'idées, d'objets et de façons de faire qui sont ensuite adaptés aux goûts et besoins de chaque culture. Les Européens doivent adopter certains us et coutumes des Amérindiens s'ils veulent survivre en Amérique du Nord. Les Amérindiens ont utilisé les articles européens et les ont intégrés à leur culture, leur donnant souvent une fonction complètement différente de celle prévue par les manufacturiers. | |
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