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Les villages haïdas
Villages haïdas




     Haida Gwaii



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Yan


Vue d'ensemble du village de Yan depuis le sud, quelques années après le début de l'exode de ses habitants vers Masset.

Photo : Edward Dossetter, 1881.

Yan signifie Village-en-ligne-droite (littéralement «s'avancer en ligne droite»). C'était un grand village de dix-sept maisons fondé à la fin du XVIIIe siècle lorsqu'une rupture se produisit entre deux familles de Masset, dont une, les Gens-du-village-arrière-de-l'inlet-Masset, alla s'installer à Yan, de l'autre côté de l'inlet. D'autres familles du Corbeau et de l'Aigle les y rejoignirent mais furent séparées, les gens de l'Aigle s'installant à l'extrémité nord du village, et les gens du Corbeau au sud.

Le chef du village de Yan, qui s'appelait Stiltla, collabora avec le chef Wiah à la capture du Susan Sturgis en 1852. Le navire fut emporté à Yan, puis il fut pillé et brûlé à peu de distance au large de la Maison-regardant-son-bec, qui appartenait à Stiltla. Ce dernier construisit une autre grande maison à Masset, sur laquelle il exhiba un aigle sculpté provenant de la poupe du navire.

Peu après le séjour du photographe Edward Dossetter à Yan en 1881, époque où le village était prospère, Henry Wiah, le chef du village de Masset, invita la population à s'y fixer, et Yan fut abandonné.




Femmes et enfants de Yan posant devant la Maison-du-pic et un mât commémoratif érigé en souvenir d'Ildjiwas, un chef du lignage de l'Aigle.

Photo : Edward Dossetter, 1881.






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