Peuples de la maison-longue
La forêt et la clairière
Le monde des femmes et celui
des hommes iroquoiens se complétaient bien. L'univers des
femmes gravitait autour du village et des zones
défrichées qu'elles cultivaient. Pour leur part,
les hommes travaillaient à l'écart de la
communauté dans la forêt où ils chassaient,
pêchaient et troquaient des ressources contre d'autres que
le village et ses champs ne pouvaient fournir.
« ...Vous devriez entendre et écouter ce que
nous, les femmes, ainsi que les sachems (chefs) avons à
dire, car nous sommes les gardiens de cette terre - et elle
nous appartient. C'est nous qui la cultivons pour nos besoins et
les leurs. » [traduction libre]
Femmes iroquoises en conseil avec le colonel Proctor, 1791
Les champs étaient surtout défrichés par
les hommes, mais c'étaient les femmes qui les cultivaient.
Des récits historiques anciens nous racontent que certains
champs étaient si grands qu'on pouvait presque s'y perdre.
Gracieuseté de Jean-Luc Pilon, Musée canadien des civilisations
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