Description
Il doute tellement de lui-même qu’il fait une dépression nerveuse avant même d’avoir participé à sa première intervention au combat. Mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Bert Hoffmeister avait vaincu ses angoisses, était passé du grade de capitaine à celui de major-général et avait remporté plus de récompenses que tout autre officier canadien pendant la guerre. Depuis l’invasion de la Sicile en juillet 1943 jusqu’à la victoire finale en Europe en mai 1945, ce Vancouvérois d’origine a acquis la réputation d’être un commandant intrépide sur le champ de bataille, qui dirigeait depuis le front et était apprécié de ses troupes. Comment a-t-il fait ?
The Soldier’s General explique, dans une prose éloquente et accessible, comment Hoffmeister a mené ses troupes en tant que commandant militaire. Douglas Delaney dissèque soigneusement les nombreuses batailles de Hoffmeister pour révéler comment il gérait et comment il menait, comment il dirigeait et comment il inspirait. Leader exemplaire, Hoffmeister se distinguait de ses contemporains non pas tant par sa capacité technique à déplacer les pièces d’échecs que par sa capacité à faire en sorte que les pièces d’échecs se déplacent elles-mêmes.
Le major Douglas E. Delaney est professeur adjoint d’histoire au Collège militaire royal du Canada et officier d’infanterie (Princess Patricia’s Canadian Light Infantry).