À L'Assaut
Malgré la courte distance qui vous sépare de la sécurité, vous décidez de rester où vous êtes et de suivre le sergent O’Malley, lequel vient de donner le mot de passe aux sentinelles nerveuses qui se tiennent dans le poste d’observation avancé. Ce dernier obstacle franchi, le sergent vous crie de le suivre sur les derniers pieds qui mènent à la sécurité.
Le bombardement incessant vous tire de votre ébêtement et vous réussissez à sortir de votre trou et à atteindre vos propres lignes.
Vous êtes escorté par le lieutenant Denonville et une demi-douzaine d’hommes vers un abri proche, où un verre est plein à raz bord de rhum avant de vous être tendu. Sérieusement secoué et abruti de remords pour la mort de votre ami, vous videz trois verres remplis de l’alcool brûlant avant de vous effondrer sur une couche proche. Tandis que le lieutenant Denonville interroge le sergent O’Malley à propos du raid, vous êtes gagné par l’inertie et la somnolence. Enfin, fermant les yeux, vous entendez l’écho distant des explosions d’obus tandis que vous vous endormez.