
Pendant les quatre heures qui suivent, Henri et vous vous tenez debout sur la marche de tir, vous efforçant de vous réchauffer tout en gardant les oreilles ouvertes, à l’affût de tout signe
d’activité dans le camp ennemi.
Soudain, vous entendez un éternuement provenant de la nuit.
– «C’était toi, ça?», demande Henri nerveusement.
– «Sûrement pas!», vous répliquez en faisant passer votre fusil légèrement au-dessus du parapet.
Puis, du No Man’s Land, provient une voix.
– «À l’aide! Nous être blessé!»
Henri et vous vous regardez, saisis d’étonnement.
– «Ils sont de notre côté!», s’exclame Henri.
– «Attends! Ce pourrait être un piège!», le mettez-vous en garde. «Le mot de passe?», demandez-vous à la voix inconnue.
Vous n’entendez plus rien que le sifflement du froid vent d’hiver.
– «Nous avoir besoin d’aide! Par pitié!», vient la réponse longuement attendue.
Henri vous regarde encore d’un air indécis et inquiet.