À L'Assaut
– «Toi!» s’écrie le sergent O’Malley, en désignant un frêle et tremblant jeune Allemand. «Viens ici!».
– «Pourquoi lui, sergent?», demande Henri.
– «Regarde-le. Il tremble comme une feuille. Il nous embêtera pas lors du retour chez nous», réplique le sergent.
Vous saisissez le jeune Allemand par le col et le poussez hors de l’abri. Vous regardez à gauche, puis à droite, le long de la tranchée, pour repérer tout signe d’activité. Tout est calme.
Quelques secondes plus tard, Henri et le sergent O’Malley émergent de l’abri, des grenades dans chaque main.
– «C’est pourquoi, ça, sergent?», demandez-vous.
– «Un cadeau d’adieu», répond-t-il. «Je n’ai pas envie d’avoir ces types qui nous tirent dessus aussitôt qu’on aura franchi le parapet.»
En un seul et rapide mouvement, le sergent et Henri tirent sur les goupilles, comptent jusqu’à trois, puis lancent les grenades dans l’abri.
Vous prenez tous les quatre vos jambes à votre cou et, quelques secondes plus tard, une série d’explosions vous secouent et détruisent l’abri et ses malheureux occupants.
– «Vite les gars!» crie le sergent O’Malley, «Pas de temps à perdre! Décampons avant que le ciel nous tombe sur la tête!»
Vous franchissez d’un mouvement le parapet, accrochez vos fusils à votre dos, puis disparaissez dans la nuit, votre prisonnier à vos côtés.