À L'Assaut
– «Allez, les gars», soupir le sergent O’Malley, «debout et tâchez d’être souriants.»
Tous trois, vous vous relevez lentement en mettant les mains sur vos têtes. Quelques instants plus tard, une demi-douzaine de soldats allemands émergent de leur tranchée, négocient leur passage dans l’entremêlement de barbelés, vous débarrassent de vos grenades, fusils, munitions, et même de vos montres.
– «Vous aller par là!» indique l’un des Allemands, en indiquant une direction de la pointe de son pistolet.
Tous trois, vous zigzaguez autour des barbelés et pénétrez dans les tranchées allemandes. Presqu’immédiatement vous êtes entourés d’autres Allemands semblant surpris et curieux de votre apparition soudaine.
Ce n’est qu’alors que vous comprenez qu’il n’y aura pas de permission de deux semaines ni de décorations pour vous. Tout ce qui vous attend, c’est un camp allemand de prisonniers, où vous allez passer le reste de la guerre comme un ennemi capturé et vaincu.