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Une image d'une personne sur un écran vert à Ottawa, près du Musée canadien de la guerre.

VOUS AVEZ RÉUSSI! MERCI!

Publié

26 juin 2024


Des employées des collections du Musée présentent un spectromètre et lèvent le pouce. Photo : avec l’aimable autorisation de Jennifer Ann Mills

Des gens de Terre-Neuve-et-Labrador jusqu’à la Colombie-Britannique, en passant par leNord du Canada, ont apporté un soutien considérable à la préservation et à la compréhension des objets historiques grâce à leurs dons. Les spécialistes de la conservation et de la recherche du Musée canadien de l’histoire et du Musée canadien de la guerre tiennent à les remercier chaleureusement!

Depuis longtemps, nos spécialistes souhaitaient avoir accès à un spectromètre de fluorescence X portable, mais, comme l’explique Shirley Lam, restauratrice d’objets au Musée de la guerre, « ça semblait être un rêve qui ne se réaliserait jamais ». Grâce à vous, nous avons fait l’acquisition de cet appareil en mars! Il sera utilisé pour déterminer la composition exacte des objets de la collection, ce qui permettra au personnel de mieux comprendre leur origine et leur histoire afin de choisir les méthodes de conservation les plus appropriées.

Spectromètre de fluorescence X – Photo : Avec l’aimable autorisation de Linda Kincaid

Tout d’abord, nous avons veillé à ce que les membres du personnel reçoivent une formation adéquate pour utiliser le spectromètre en toute sécurité. Aujourd’hui, il leur est possible de l’utiliser pour prendre soin d’objets historiques. On peut se demander à quoi servira cette technologie. Voici un exemple : le Musée de la  guerre possède plus de 250 plaques d’identité portées par des militaires du Canada durant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Elles fournissent des détails comme le numéro de service, le nom, le grade et l’unité. Le spectromètre nous permettra de déterminer exactement la composition de ces objets afin de pouvoir appliquer les meilleures méthodes de préservation pour prévenir leur détérioration.

À mesure que les spécialistes du Musée de la guerre se familiariseront avec cet outil, il leur sera possible de se concentrer sur des projets de plus grande envergure, comme l’analyse des Croix de Victoria. Selon une étude récente, ces croix ne sont pas toutes faites du même métal, contrairement à ce que l’on pensait auparavant. Cette recherche pourrait nous éclairer sur leur origine, leur composition variée et les raisons qui expliquent leurs différences.

Au Musée de l’histoire, le spectromètre servira à analyser des objets autochtones perlés, dont certains montrent des signes de détérioration. En déterminant la composition des perles, nous pourrons découvrir les facteurs qui contribuent à leur dégradation pour la ralentir, et même prévenir de nouveaux dommages.

Jessica Lafrance-Hwang, responsable de la conservation et de la préservation au Musée de l’histoire, a dirigé les efforts pour faire l’acquisition du spectromètre. Elle joint sa voix à celles des autres membres de l’équipe afin d’exprimer sa gratitude : « Sans votre soutien, rien de tout cela n’aurait été possible. »

Nous remercions sincèrement la Dre Janice Pasieka, en mémoire de ses parents Joyce et Arnold Pasieka, la Fondation Gill Ratcliffe, Garry Comber ainsi que l’ensemble des gens de partout au Canada qui ont rendu cet achat possible grâce à leurs.

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